

1/11 /Ça y est je suis moi aussi malade. Les étoiles, j’en suis sûre. On passe la frontière chilienne. Pour 3 jours. En route, des lamas, des alpacas, des vigognes, des viscaches, des canards. Les lamas sont grands et un peu dégarnis, les alpacas, mes préférés, sont des boules de poils des pieds à la tête. On aurait toujours envie de leur faire un câlin. D’en avoir un au pied de son lit. Les vigognes sont fines et délicates. On n’oserait même pas les toucher de peur de les casser. Les viscaches sont un savant mélange de lapin et d’écureuil. Ils sont nerveux. Et fatigants. Les canards, égaux à eux même me rappellent cette chaussure que j'ai perdue. Je ne les aime pas.

15 heures on arrive à Putre. Jour férié, les rues sont désertes. Seuls quelques touristes errent à la recherche de quelque chose à faire. Clémence et moi, postée devant un cyber café, attendons. Une vieille dame du village guide une révolution : « tiene que golpar ; golpar *toc toc toc* ». Et nous voilà ensemble, d’une seule et même voix en train de frapper aux portes des cafés, épiceries, restaurants, cyber… du village. Le mouvement s’essouffle alors que des hongrois seront les derniers à golper. Le village retrouve son calme initial. Et tout reste fermé.
Nous trouverons notre bonheur dans la bibliothèque du village. –d’accord… mais seulement pour 10 minutes.- Alors ça suffira. Nous avons 10 minutes pour montrer à ce vieil homme que nous sommes des gens biens, que nous mériterions plus. Mission accomplie. Pour nous faire plaisir, il ressort même un vieux disque de Francis Cabrel. Que demander de plus ? Enfin… nous ne sommes pas où nous devrions être, on pourrait s’inquiéter. Après deux heures nous rentrons chez nous.
2/11 Il est 9 heures, nous sommes déjà en route. 7 heures de route, les mêmes z’animaux + des flamands roses. On aperçoit notre premier salar.

3/11 On voudrait quitter le Chili. A la frontière, il nous faudrait une autorisation que nous n’avons pas. Une signature de notre mère, certifiant que P. ne serait pas au centre d’un réseau de trafic d’enfants. Nous passons la frontière, mais ne sommes plus les bienvenues au Chili ; et c’est écrit sur nos passeports. Direction la ville d’Uyuni pour le lien vers notre Môman (internet) que nous y trouverons. Une heure de route sur du sel. A gauche, droite, devant ; des paysages blancs. C’était enfin le grand le beau le seul le génial salar d’Uyuni. A la ville. Diner dans un resto français, à la table à côté, l’équipe de tournage de Pékin Express.
1 commentaire:
GrandPére a eu longtemps un manteau de vigogne, tres doux et dont il était tres fier...
Maman
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