(Lundi)
Notre première excursion est une marche sur une île ; habitée il fut un temps par les Yaganas qui vivaient là nus. Il pleut et mes 3 épaisseurs de pulls ne suffisent pas, j’ai froid. Sur la route, on cueille des champignons (jaunes, ronds, et sans goût), des baies (de la forme de petites pommes, avec un arrière goût amer et très bonnes malgré tout). On s’arrête devant un barrage de castors, quelques branches (pas plus qu’il n’en faut), placées simplement comme il faut où il faut. Les castors ont été introduits par les Canadiens très récemment. Et menacent l’équilibre de l’éco système. Le gouvernement Chilien cherche à s’en débarrasser. Si vous voulez aider la Patagonie avec des idées nouvelles, des solutions révolutionnaires et ingénieuses… manifestez vous auprès de l’ambassade chilienne la plus proche de vous ^^. (S’ils ne savaient pas de quoi vous vouliez parler, indignez-vous.) Au sommet de l’île, un panorama superbe : la mer, les montagnes enneigées au loin, le « via Australis » là, paisible, quelques nuages, pas trop de lumière ; de superbes photos en perspective. Et 2 minutes de silence qui s’imposent.
Notre première excursion est une marche sur une île ; habitée il fut un temps par les Yaganas qui vivaient là nus. Il pleut et mes 3 épaisseurs de pulls ne suffisent pas, j’ai froid. Sur la route, on cueille des champignons (jaunes, ronds, et sans goût), des baies (de la forme de petites pommes, avec un arrière goût amer et très bonnes malgré tout). On s’arrête devant un barrage de castors, quelques branches (pas plus qu’il n’en faut), placées simplement comme il faut où il faut. Les castors ont été introduits par les Canadiens très récemment. Et menacent l’équilibre de l’éco système. Le gouvernement Chilien cherche à s’en débarrasser. Si vous voulez aider la Patagonie avec des idées nouvelles, des solutions révolutionnaires et ingénieuses… manifestez vous auprès de l’ambassade chilienne la plus proche de vous ^^. (S’ils ne savaient pas de quoi vous vouliez parler, indignez-vous.) Au sommet de l’île, un panorama superbe : la mer, les montagnes enneigées au loin, le « via Australis » là, paisible, quelques nuages, pas trop de lumière ; de superbes photos en perspective. Et 2 minutes de silence qui s’imposent.
Ce soir en remontant, une femme attend dans l’escalier. Elle m’attrape par le bras, me prend entre 4 z’yeux et se lance dans un loooooooOong monologue et dont je ne comprendrai que le « si ? Estas de acuerdo ?» de la fin. Sans vraiment plus de forme, Clémence et moi sommes engagées comme modèles pour le « défilé international » du soir. Je me trouve un ravissant imperméable rouge, Clémence un « machin bleu » (dixit elle) une casquette et un sac en plastique ; avec nous une Australienne, un Fidjien, un Allemand aussi traumatisés et arrivés là par hasard que nous ; et deux espagnoles. Qui gèrent. Elles. Il s’agit de faire le tour de l’escalier la tête haute, les épaules droites, le sourire aux lèvres, sans se laisser éblouir par les flashs aux alentours. Bwef.
La soirée s’enchaine avec une partie de Bingo. Et une 3ème manche que P. pense gagner. En fait, il n’a rien compris au principe de cette partie, et les espagnols menacent de le jeter à l’eau. Il s’en sort.
(Mardi)
Moi j’aime le petit déjeuner des lèves tôt… Bon. C’est un mauvais moment à passer. Jusqu’à 16 heures nous sommes complètement libres. A 16h, visite de deux glaciers depuis les zodiacs. Il pleut. Un peu de neige, les souvenirs de la veille… une sœur absolument pas motivée. Un père pas plus enthousiaste. La décision est vite prise. Le tour dure trois quart d’heure, le temps de 5 ou 6 parties de tarot à 3, et notre 4ème joueur nous rejoint. 18h : nous regagnons notre chambre.
19 heures, la voix off s’exprime. Rdv au salon du pont n*3.
Un reportage sur les pingouins, une patte de crabe et une discussion autour de notre ancêtre hollandaise (sic), un dessert au chocolat plus tard, c’est l’heure d’un cocktail d’adieu. Une dernière partie de belote. L’union des gauchers fait la force, et c’est une mauvaise soirée pour P.
Demain 6h55, les pingouins !
(et parce qu'il faut surement le voir pour le croire ... les images du défilé (héhé))