trente-deux trente-deux

28/11/2007

Pour l'extermination totale des castors dans les forêts du bout du monde. (...)

(Lundi)
Notre première excursion est une marche sur une île ; habitée il fut un temps par les Yaganas qui vivaient là nus. Il pleut et mes 3 épaisseurs de pulls ne suffisent pas, j’ai froid. Sur la route, on cueille des champignons (jaunes, ronds, et sans goût), des baies (de la forme de petites pommes, avec un arrière goût amer et très bonnes malgré tout). On s’arrête devant un barrage de castors, quelques branches (pas plus qu’il n’en faut), placées simplement comme il faut où il faut. Les castors ont été introduits par les Canadiens très récemment. Et menacent l’équilibre de l’éco système. Le gouvernement Chilien cherche à s’en débarrasser. Si vous voulez aider la Patagonie avec des idées nouvelles, des solutions révolutionnaires et ingénieuses… manifestez vous auprès de l’ambassade chilienne la plus proche de vous ^^. (S’ils ne savaient pas de quoi vous vouliez parler, indignez-vous.) Au sommet de l’île, un panorama superbe : la mer, les montagnes enneigées au loin, le « via Australis » là, paisible, quelques nuages, pas trop de lumière ; de superbes photos en perspective. Et 2 minutes de silence qui s’imposent.






Ce soir en remontant, une femme attend dans l’escalier. Elle m’attrape par le bras, me prend entre 4 z’yeux et se lance dans un loooooooOong monologue et dont je ne comprendrai que le « si ? Estas de acuerdo ?» de la fin. Sans vraiment plus de forme, Clémence et moi sommes engagées comme modèles pour le « défilé international » du soir. Je me trouve un ravissant imperméable rouge, Clémence un « machin bleu » (dixit elle) une casquette et un sac en plastique ; avec nous une Australienne, un Fidjien, un Allemand aussi traumatisés et arrivés là par hasard que nous ; et deux espagnoles. Qui gèrent. Elles. Il s’agit de faire le tour de l’escalier la tête haute, les épaules droites, le sourire aux lèvres, sans se laisser éblouir par les flashs aux alentours. Bwef.


La soirée s’enchaine avec une partie de Bingo. Et une 3ème manche que P. pense gagner. En fait, il n’a rien compris au principe de cette partie, et les espagnols menacent de le jeter à l’eau. Il s’en sort.



(Mardi)
Moi j’aime le petit déjeuner des lèves tôt… Bon. C’est un mauvais moment à passer. Jusqu’à 16 heures nous sommes complètement libres. A 16h, visite de deux glaciers depuis les zodiacs. Il pleut. Un peu de neige, les souvenirs de la veille… une sœur absolument pas motivée. Un père pas plus enthousiaste. La décision est vite prise. Le tour dure trois quart d’heure, le temps de 5 ou 6 parties de tarot à 3, et notre 4ème joueur nous rejoint. 18h : nous regagnons notre chambre.


19 heures, la voix off s’exprime. Rdv au salon du pont n*3.
Un reportage sur les pingouins, une patte de crabe et une discussion autour de notre ancêtre hollandaise (sic), un dessert au chocolat plus tard, c’est l’heure d’un cocktail d’adieu. Une dernière partie de belote. L’union des gauchers fait la force, et c’est une mauvaise soirée pour P.





Demain 6h55, les pingouins !



(et parce qu'il faut surement le voir pour le croire ... les images du défilé (héhé))

quelques généralités


On embarque sur le « Via Australis ». Le bateau est super. 4 étages, 2 salons, 1 bar, 1 relativement grande salle à manger et des serveurs adorables. Nous sommes 7 français, regroupés à la même table. Avec nous le premier soir, un couple de Canadiens ; d’Alberta, la femme écrit en free lance et me donne des idées ^^’. Le lendemain ils se sont réfugiés sur une table d’Australiens. A chaque repas, un questionnaire. Des questions d’abord sympas > puis plus sympas du tout. « Le nom du très méchant dans Harry Potter > Les noms des 4 zodiacs du bateau, des 5 voiliers de Magellan ». Bref. Je crois que personne n’en sait rien, mais il faut ! remplir les blancs, tous les moyens sont bons. Tout le monde part et revient avec des guides touristiques, d’autres livres sortis tout droit de la bibliothèque de la réception, les serveurs sont intégrés dans les équipes, et sont vraiment très très pratiques parfois, on épie les conversations dans les couloirs (et etc. évidement). Victoire finale de la table 7, de Barcelone. :x Ils s’en vont avec 4 pin’s.


Le matin … on pourrait dormir. Et tout parait prévu pour que l’on dorme ; petit déjeuner jusqu’à 11heures, rideaux magnifiquement opaques, excursions seulement l’après midi… Mais c’est sans compter les annonces de la réception… Le haut parleur nous appelle pour les déjeuners, pour les sorties en zodiac, pour les coupes de champagnes au 4ème pont, pour les jeux en tout genre… il nous invite aussi au « petit déjeuner des lèves tôt ». Auquel nous sommes tous conviés dès 6 heures. L’annonce se fait en espagnol, puis en anglais et est répétée deux fois. Le haut parleur est à hauteur de mon oreille et je n'ai aucun moyen d’y échapper.


En attendant les excursions ; le soir au bar et un peu à chaque fois qu’on a un peu de temps, on joue aux cartes. Au tarot. A la belote. A la bataille corse. Avec les supers jeux tout neuf qu’on a reçu de Martinique. La vie est belle. :)

24/11/2007

((Hurdy Gurdy Man - Donovan)) A écouter fort. =)


Buenos Aires – Ushuaia. Arrivée sur la terre de feu, au bout du monde. Il fait bon. Notre chambre est super. Déjà 17 heures, on décide de rester et de ne rien faire. Chose incroyable, nous sommes dans une cabane finalement assez loin de centre, on trouve quand même une connexion Wifi… P. travaille son latin. Clé and I redécouvrons la vie à travers MTV. Et je regarde à présent mon avenir d’un œil serein. Je traverserai la vie et ses embûches la tête haute. Maintenant je sais ! MTV m’a montré. Clémence a vu elle aussi. Elle accepte depuis son destin. Bref. Un vendredi soir vraiment très enrichissant. 22 heures, le soleil se couche enfin.

Samedi. On s’en va sous la pluie à la recherche des télésièges toujours en place d’une ancienne station de ski, et qui, toujours en service, amènent les courageux sur le glacier là bas en haut. Je retrouve ma fonction de copilote. Au pied du glacier, nous faisons vite demi-tour et partons sans nous retourner. Devant nous pourtant le ciel se dégage. Le soleil apparaît.

Il fait toujours 5, mais il fait 5 avec un peu de ciel bleu et le vent… ben le vent on s’en fout. Quoi que. Dans la baie d’Ushuaia, où nous embarqueront dans quelques heures, deux planches se font plaisir. On enchaine avec un parc national. Et ses beaux arbres, et ses beaux canards.

La faim nous sort de là, il est 3 heures. On retourne au centre, et le temps de se faire jeter d’à peu près 14 restos cerrados, on atterrie à moitié mort dans un café bar. On déjeune à côté d’une carte de l’Amérique. Je me recueille devant nos 4 tits serpents, découvre les drapeaux de la Guadeloupe, des Iles vierges, du Groenland; et prévois de me renseigner sur les Malouines, argentines en Argentine.

Départ demain pour 4 jours de croisière. La route de l’ « Explorer » (qui a coulé hier) et des dizaines de bateaux qui partent d’Ushuaia toutes les semaines (et qui arrivent à bon port). Vers l’Antarctique. Nous n’allons pas en Antarctique. Nous passons par le cap Horn ; canal du Beagle ; arrivée à Punta Arenas. (Et je demanderai à P. de me contredire discrètement si je vous racontais n’importe quoi.) Sur ce je vous laisse.

20/11/2007

Danettes, the retour

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Ceci est une information super-importante. [...]

LES DANETTES SONT TOUJOURS LA. PARTOUT. ELLES NOUS ENTOURENT. ELLES NOUS PROTEGENT. DANS CE MONDE DE BRUTES OU TOUT SE RESOUD PAR LA FORCE, LA LAME DU COUTELAS ET LA TIGE DE PISSENLIT, DANS CE MONDE AFFREUX OU ON VA TOUS MOURIR SOUS LE COUP DE BOMBES NUCLEAIRES ET DE PETITS CAILLOUS®, ET DANS LEQUEL LE BRONTOSAURE EST, AUJOURD'HUI ENCORE, CHASSE POUR LA QUALITE DE SON CUIR (ALORS QUE C'EST INTERDIT), OUI, DANS CE MONDE-LA, MES AMIS...

DES ÊTRES SURNATURELS ET BIENVEILLANTS VEILLENT AU BONHEUR DE L'ESPECE HUMAINE.

LA DECOUVERTE DE L'EXISTENCE DE DANETTES A BUENOS AIRES A APPORTE BEAUCOUP LA JOIE DANS MON PETIT COEUR.

EN CE JOUR, 19 NOVEMBRE 2007, JE VOUS BENIE, TOUS AUTANT QUE VOUS ÊTES, D'ESPOIR, D'AMOUR ET D'AMITIE, DE GLOIRE ET DE BEAUTE, DANS L'ESPRIT DE LA DANETTE, POUR TOUJOURS.

COPIE-COLLE CE MESSAGE DE PAIX SUR 77 BLOGS AVANT LE LEVER DU JOUR, SINON TU AURAS BEAUCOUP DE MALHEUR DANS TA LIFE. ET TU NE SERAS PAS BENI(E) DE LA SAGESSE DE LA DANETTE AU CHOCOLAT. JE TROUVERAI TON ((HAMSTER)) . SA MORT SERA RAPIDE, MAIS TU SERAS QUAND MÊME TRES TRES TRISTE, C'EST MIGNON UN ((HAMSTER)). PRENDS PAS CA A LA LEGERE, JE SUIS SINCERE, ET VRAIMENT SUPER MECHANTE.

Désolée d'avance pour la gêne occasionnée. J'aurais à dire, pour ma défense, que... J'ai pas fait exprès. Merci de votre compréhension.


Agent Super-Poupi 364B8, alias Menche®.

19/11/2007

Et on se fera des tacos.



a gauche Argentine/ droite: Brésil.



Puerto Iguazu, Argentine. A 10 minutes de la frontière brésilienne que nous passons sans arrêt à la douane. Rien sur nos passeports donc, et, nous sommes en situation irrégulière au Brésil. On arrive aux chutes. P. était déjà venu ici et retrouve les lieux tels qu’il les avait quittés. Il connaît et nous montre le chemin. Nous nous engageons sur un sentier de terre et qui longe la rivière, l’Argentine est en face, un drapeau flotte au loin. On déjeune là où avait déjeuné P. il y a 30 ans. Et quand on arrive à l’hôtel, il est déjà 6 heures.



Lendemain, les mêmes chutes mais de l’autre côté. On arrive sur une passerelle au dessus du lac. On comprend vite qu’on sera forcement trempé. Devant cette évidence, deux alternatives. On accepte et on en profite, et dans ce cas on est en maillot de bain ; ou bien on lutte. Et en tant warriors bien décidées à ne pas nous laissées faire, Clémence et moi sommes avec nos vestes d’hiver. Nous illuminerons même la vie et les photos d’un jeune argentin qui sur cette passerelle au dessus des chutes Iguazu n’avait rien de plus sympa à immortaliser. Les chutes sont au bout du chemin. Tout le monde est adossé à la barrière. Tout le monde essaie de voir le fond qu’on ne devine même pas. Régulièrement on entend « oooooooh ! » quand on s’approche un peu plus du bord et qu’on est un peu patient, on voit venir vers soi un nuage de brume, jusqu’à ce que le « oooooooh » retentisse encore et que l’on réalise qu’il est trop tard. On est trempé « des pieds jusque z’aux genoux » (^^) et un peu plus. C’est super agréable les yeux fermés et on pourrait rester là des heures. Je rouvre un œil. Devant moi, qu’aperçois-je, … je ne sais pas bien, mais c'est jaune, ça a huit pattes, deux pinces, trois antennes, 12 dents et ça se promène gaiement et sans complexes sur l’épaule d’un compatriote argentin (oui je me sens bien ici^^). Il faut faire quelque chose, j’arme mes doigts en catapulte et l’envoie au fond de l’eau. J’ai le sentiment profond d’avoir fait une bonne action et me réengage paisiblement sur la passerelle. C’était mon Iguazu.
(j'aurais aussi pu parler d'un insecte, "d'oun insecto!!". mais le mystère renforçait l'horreur de la scène^^, et c'était vraiment horrible.)

Surlendemain, je suis malade. Et pour la première fois depuis le 23 août 2007, je passe la journée seule, et à me tourner les pouces. Il pleut. Il y a de l’orage et je pense à mes courageux père, sœur et Sandrine qui sont dehors. Demain, avion pour Buenos Aires.


*Dans la tête cette horrible chanson (l) >> Miranda!-Perfecta.

*Moromothose est un mot qui n'existe pas. Le mot que je cherchais c'était "Paronomase". (les pieds dans le plat. mais un peu gros à glisser subtilement;)

Et pour finir un Toucan. encore un. Jamais assez.

14/11/2007


Oyé Oyé d'Asuncion, au Paraguay.

Notre avion à 13 heures, journée passée entre taxi, aéroport, avion. taxi encore. Il est 4heures et demi, sûre à une heure près, notre journée est finie. Rien de très très spécial à signaler donc. Sinon que:

1) La Terre a tremblé. "7,7 sur l’échelle de Richter, c’est un très grand séisme qui s’est fait ressentir jusque dans la capitale à 1200 kilomètres de l’épicentre." 2 morts, 140 blessés... A l'aéroport, Clémence l'a senti. Elle est la seule. Bref. Nous allons tous les trois très bien, y a pas de soucis ;)

2) Sandrine nous a rejoint à Asuncion.. On va passer cette semaine à 4. Oouf! du sang neuf^^.

Demain, depart pour les chutes d'Iguazu.

Et bientot, UNE journée au Brésil. Histoire d'avoir deux tampons de plus sur nos passeports, et de pouvoir dire que: ... oui oui (d'un air certain), bien sur on a vu le Brésil".

13/11/2007

12/11/2007

[Porque no te callas]




De Calama, 2 heures d'avion vers Santiago. Où nous nous enterrerons une semaine dans un hotel confortable. Pas grand chose à dire de cette semaine. Les hotels tous complets nous avons atterris dans un genre de mini appart. Vraiment mieux donc. A quelques mètres d'un centre commercial. Une semaine là. Avec du saumon et des chocapics. Une télévision et Spiderman 2 qui passe en boucle. Parfois on se hisse jusqu'au salon. Bref.

Le libérateur du Chili était un O'Higgins. Et oui, Ash, vous êtes partout.


Les 6 chiliens que j'ai vu écrire jusqu'ici étaient gauchers.


Le Pudu est un animal ravissant. Quoi que j'ai pu en dire -_- *


1 dollar = 500 pesos chiliens. 1 euro à peu près = 666 pesos chiliens.
Et je n'ai plus aucune idée de la valeur de rien parce que la conversion est trop compliquée spontanément pour mon petit esprit littéraire.


Thomas et Céline m'ont assurés que je ne saurais plus que faire de leurs louanges. Et oui. A assumer maintenant. ^^


Une carte non timbrée (shame on me) n'est pas une carte perdue. Elle est agrafée à une autre carte, en situation régulière, et envoyée avec. Et ça peut être embêtant parfois. ><

07/11/2007

déserts, suite et fin.



4/11 En route vers les lagunes. Journée sur le salar avec seulement un arrêt sur l’île del pescado , pour ses cactus. Au sommet de l’île, des cactus, mais aussi une vue d’à peu près 360° sur le sel, et un autel d’offrande à la Pachamama. Qui nous inspire ; à partir de maintenant, Clémence sera Paule, Papa: Jimmy. Sur le sel, des séances de yoga et d’étranges chorégraphies, séances de photos aussi. Bref c’est la fête. En bas avant de repartir, Nestor nous propose une chouette expérience : « A 3, en fermant les yeux et les mains sur les oreilles, tu fais 150 pas vers un point que tu définis là bas. » Un, deux, trois. Je rate mon départ, rouvre les yeux. Jimmy et Paule sont partis d’un pas décidé. Au bout de quelques secondes pourtant, Jimmy entame une boucle. Au bout de ses 150 pas, il a fait complètement demi-tour ; il ne comprend pas. Paule a assuré.


On s’arrête à San Juan. Là s’entame un grand débat. Jimmy ou Kenny ?
et sur le coup, on s'est beaucoup amusé. (arg.........)

5/11 Ce soir on dort dans un refuge à Laguna Colorada (en bas à droite> la lagune en question [rouge pour sa population crustacée]) ; j’y pense dès ce matin, ça fait plusieurs semaines qu’on nous en parle, il parait que des gens y sont morts de froid. Non, en fait c’est pas vrai. Soit. Jolie Journée. Et bonne nuit finalement. Le refuge en question est même assez confortable. Vers 18 heures, le soleil se couche sur la lagune ; Nestor me faire croire que le spectacle vaut le vent et la solitude. Je passe ¾ d’heure assise sur une pierre. Quelques autres touristes un peu plus loin… Je ne sens plus mes mains, et commence à comprendre qu’il n’y a rien à voir ; d’ailleurs ça y est je suis vraiment complètement seule ; je rentre. Demain grand suspens : Chili or not Chili. Soit on a notre papier et notre périple s’arrête là ; soit non et on remonte à la Paz.



6/11 Laguna Verde (en bas à gauche) + Geysers ><> Fax. Pas Fax. Papier ? San Pedro ? La Paz… hum. Téléphone depuis la post-frontière bolivienne. Pas Fax. Le temps d’imaginer un retour à La Paz ; et un super douanier nous offre sa connexion internet. Gmail ne s’ouvre pas. Hotmail si, ouf ; le temps qu’il faut mais on y arrivera. Le papier de la joie. De la paix. De la réconciliation franco-chilienne. Nous voilà officiellement autorisées à voyager avec notre père « dans tous les pays du monde, et au Chili » :) On passe ! … mais sans Nestor. Réconciliation boliviano-chilienne pour une autre fois…nous sommes livrés à nous même dans San Pedro de Atacama. Soit. C’est touristique. Plein de restaurants, de cafés et d’agences de voyage.


A 21h, visite du ciel. En français, par un français, seulement avec d’autres français. 2 heures et demi sous des ravissantes petites étoiles. Tandis que Clémence, Paule pardon, a préféré rester à l’hôtel. On identifie Pégase, le Cygne, le dauphin, la Couronne, Jupiter en début de nuit ; mais aussi plusieurs des signes du zodiaque. En fin de nuit, Orion. Ouf. Je finis par me retrouver. Dernière demi-heure avec télescopes : entre autre, une tache floue au milieu de l’objectif. Ou une jolie comète quand l’astronome nous en parle. Bilan : il me faut le même laser vert façon jedi que lui. Et j’en parle ici pour ne pas l’oublier.

03/11/2007

Au Chili>>> pendant le circuit bolivien




1/11 /Ça y est je suis moi aussi malade. Les étoiles, j’en suis sûre. On passe la frontière chilienne. Pour 3 jours. En route, des lamas, des alpacas, des vigognes, des viscaches, des canards. Les lamas sont grands et un peu dégarnis, les alpacas, mes préférés, sont des boules de poils des pieds à la tête. On aurait toujours envie de leur faire un câlin. D’en avoir un au pied de son lit. Les vigognes sont fines et délicates. On n’oserait même pas les toucher de peur de les casser. Les viscaches sont un savant mélange de lapin et d’écureuil. Ils sont nerveux. Et fatigants. Les canards, égaux à eux même me rappellent cette chaussure que j'ai perdue. Je ne les aime pas.




15 heures on arrive à Putre. Jour férié, les rues sont désertes. Seuls quelques touristes errent à la recherche de quelque chose à faire. Clémence et moi, postée devant un cyber café, attendons. Une vieille dame du village guide une révolution : « tiene que golpar ; golpar *toc toc toc* ». Et nous voilà ensemble, d’une seule et même voix en train de frapper aux portes des cafés, épiceries, restaurants, cyber… du village. Le mouvement s’essouffle alors que des hongrois seront les derniers à golper. Le village retrouve son calme initial. Et tout reste fermé.




Nous trouverons notre bonheur dans la bibliothèque du village. –d’accord… mais seulement pour 10 minutes.- Alors ça suffira. Nous avons 10 minutes pour montrer à ce vieil homme que nous sommes des gens biens, que nous mériterions plus. Mission accomplie. Pour nous faire plaisir, il ressort même un vieux disque de Francis Cabrel. Que demander de plus ? Enfin… nous ne sommes pas où nous devrions être, on pourrait s’inquiéter. Après deux heures nous rentrons chez nous.




2/11 Il est 9 heures, nous sommes déjà en route. 7 heures de route, les mêmes z’animaux + des flamands roses. On aperçoit notre premier salar.



3/11 On voudrait quitter le Chili. A la frontière, il nous faudrait une autorisation que nous n’avons pas. Une signature de notre mère, certifiant que P. ne serait pas au centre d’un réseau de trafic d’enfants. Nous passons la frontière, mais ne sommes plus les bienvenues au Chili ; et c’est écrit sur nos passeports. Direction la ville d’Uyuni pour le lien vers notre Môman (internet) que nous y trouverons. Une heure de route sur du sel. A gauche, droite, devant ; des paysages blancs. C’était enfin le grand le beau le seul le génial salar d’Uyuni. A la ville. Diner dans un resto français, à la table à côté, l’équipe de tournage de Pékin Express.

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