trente-deux trente-deux

30/10/2007

le 30 Octobre.

On entame le circuit des déserts. Où nous serons en sécurité. Et attention. En chemin… On verra enfin ! « Des jeteurs de cailloux », là à bloquer la route. Grâce à la diplomatie de Nestor, nous passons. Il revient malgré tout poursuivi par un homme brandissant un morceau de bois. Un jeu entre eux je crois. On passe. Et tous les 500 mètres pendant 2 heures, des tas de petits cailloux entassés au milieu de la route nous obligent à enchainer détours sur détours.




Jusque à (…)
Et nous avons encore l’électricité dans ce petit village. 300 habitants, 3 églises. Cette nuit il neigera peut-être ; et nous pour la première fois au moins depuis que je suis là, on a sorti nos sacs de couchage. Ce soir pour la première fois aussi, on a renié nos principes et mangé du lama. Le pauvre animal. Je tiens à préciser : nous n’avons pas eu le choix. Maintenant je confesse… que c’était bon. Arg. Je mérite d’avoir froid.



Nous passons la nuit suivante chez Dona Théodora. -10° mais il ne neige toujours pas. Il fait froid et je renie le deuxième de mes principes de base. A savoir : la soupe, c’est le mal. Principe qui m’avait accompagné fidèlement durant ces 17 années… et balayé d’un coup par un -10° …





31/10
Lendemain, à quelques mètres de chez Dona Théodora, des bassins d’eau chaude. Déjà occupés à notre arrivée par un groupe de français. A noter qu’il n’y a que des français en Bolivie… eux ne le savent pas et cherchent à nous faire comprendre en espagnol que les bassins sont pleins. Grr. Ils ne veulent pas de nous, et bien, Soit. Dans les parages, des lamas, des alpacas, des moutons et surtout… des canards. La chasse est ouverte. Clémence me regarde d’un air affligé. Dans mon élan, je m’enfonce dans une flaque de vase et y perds une chaussure. Les canards eux-mêmes semblent alors un peu perplexes. Quant aux français … Je suis pieds nus, pleine de boue, ils sont très contents. Ils sont 6, ils ont escaladé pendant 3 jours le Sajama. C’est très haut, et eux sont très courageux. Ils ne sont d’ailleurs pas « si » méchants. En fin de compte.




On bouge. A 500 mètres de là, un village. La nuit, des étoiles. Le ciel noir, les étoiles qui brillent plus que jamais. La voie lactée distincte. Presque pas de lune. C’est beau. On prévoit une visite guidée du ciel d’Atacama. Dans quelques jours…

27/10/2007

LA PAZ (je triche avec les dates, pour la bonne cause)


CL2MENCE et La Paz.


"Nuestra señora de la paz. Autrement dit... La paz.
Ville la plus dangeureuse d'Amérique du Sud selon les sondages. (d'après Papa). AHAH!

Nous avons été déportés dans un hotel/cyber-café, c'est une chance. Il sera mon repere secretissime pour les trois jours a venir, car, au dehors, se pressent des tas de gens malveillants prêts a vous égorger des que vous aurez le dos tourné. Si si, c'est prouvé selon les sondages.Bref.

Demain, ou apres-demain, je ne sais plus, nous monterons dans un 4x4 et parcourrons les déserts de sel d'Uyuni, et remonterons vers la frontiere Chilienne par celui d'Atacama.Car oui, on doit remonter vers la frontiere Chilienne.

L'aéroport d'ou nous étions censés decoller pour la ville d'Ascunción, Paraguay, est occupé par une horde de 300 militaires en culottes courtes et aux dents pointues.

Donc, changement de programme.Je suis folle d'impatience de parcourir les déserts de sel ou personne ne passe jamais, et meme que si tu tombes en panne d'essence ou que tu te prends la roue contre un monticule de boue d'ou tu peux pas sortir, ben tu creves.

Je me sens d'humeur super optimiste, ces temps-ci, et reste intimement persuadée que les poissons et les hommes peuvent coexister en paix.Je vous z'aime, attend de vos nouvelles, veux revoir vos tetes avant de mourir, et vais me resservir un verre de jus d'orange.


¡B'sous!"

Perou, suite et fin. (3/3)

Puno> lac titikaka> iles Amantani et Taquile.


On marche bcp a Amantani. A plus de 3600 metres d altitude, et charges comme des anes sur des pentes comme ca / ... souffle court... L'astuce pour parrer a ca : macher des feuilles de coca. Et premiere nuit chez l'habitant. Niquel; bon... c'est pas comme si on apprehendait ou rien.. enfin, agreable surprise quand meme. Apres midi> 3 kilometres aller-retour pour assister au coucher du soleil du haut de l'ile. On arrive tot. On prend 3 photos de nous devant Taquile, on s'assied la ou on prevoit que le spectacle sera le plus beau, on prend une inspiration. Et ... ca y est ... ils sont la. Et arrivent par dizaines pour se poster precisement DEVANT nous. Eux... ce sont bien sur d'autres touristes. -_- . Arg. On retrouve Paco au milieu de la foule, et decide de deserter avant que tous n'estiment aussi qu'il n'y avait plus rien a voir-.
A noter aussi. C'est la presque pleine luuune.


Taquile > c'est tranquile.



On rentre a Puno. Et deux ceviches plus tard> direction la frontiere Bolivienne...
on grimpe une petite colline, passe sous un petit porche en pierre... et ca y est.


Apres 3 semaines .. on peut dire aurevoir au Perou.
En Exclusivite, les impressions de Poupi (Clemence) sur ces 3 semaines.
"Simple. Original. Agréable. Le Pérou est un pays ou il fait bon vivre et ou les gens sont de petite taille. Ceviche. Amour. Joie et paix. Incas. Eux aussi tout petits. Et des ruines."
-_-

25/10/2007

/!\

24 heures avant passage prevu en Bolivie.

en Bolivie >>>> () .
Alors est ce qu on prend le risque de se faire lapider par des mineurs mecontents, prendre en otage par des narcotrafiquants, ou qui sait pire encore ...

On attend le coup de fil de l'agence. histoire qu elle nous dise bien que, "non, ils exagerent", et qu on y aille, et que de la bas, je puisse vous raconter la guerre civile^^.
EDIT: ca y est l'agence a appele, ca y est tout va bien... on part demain.
adieu je vous aimais bien.

22/10/2007

Vendredi dernier, a Cusco, visite de notre guide d'Amazonie qui vient nous présenter la semaine. Elle est jeune et elle sourie, ne parle pas francais, mais bon.., elle reviendra nous chercher demain à 7 heures.


Samedi . (jour du france/angleterre). Après 9 heures de route, on s'arrête enfin, au milieu de nul part. Il fait déjà completement nuit; mais où sommes nous!? c est troublant. Dans les pas d'Alcionet, guide, on s enfonce dans la foret. quelques minutes de marche et on arrive devant la rivière. Que l'on doit traverser sur une tyrolienne. P. surgit de la nuit, il est déjà tombé 3 fois, traine sa valise, lève la tête, apperçoit le cable et ne dit rien. Mais son visage est pale. Il pleut.


Arrivés dans notre chambre. Ca commence: "C'EeeEeEST SCAN-DA-LEUX !!! J'ai failli mouriiiiiir !!! Cette tyrolienne ! AAARG ! Sur mon papier , Tiens !! Regarde ! Regarde mon papier... Sur mon papier ils parlent d'Electricité et d'un délicieux repas !!!! Ils se Foutent de nous ! Je- je.. je n'suis pas content." Oh. Il n'est pas content... Soit. Rien à faire> couchés à 8heures.on s'endort avec le bruit de la pluie c'est génial.




Lendemain 8 heures> nous sommes à Atalaya prêt à monter dans notre pirogue. A bord: Alci, guide toujours, mais maintenant aussi.: manipulatrice, dissimulatrice, responsable de nos malheurs et d'ailleurs elle ne parle même pas français. Walter, qui cuisine. Jaime(3°) et son acolyte dont le nom a réussi à m'échaper, qui dirigent la pirogue. Aicha, avocate à New-York, volontaire pendant 3 mois au Pérou. Et nous.



Direction la reserve de Manu.



Deux jours de navigation. Deux jours sous une bâche en plastique bleue. Sans lumière du jour. Ne sortant qu'une main parfois pour attraper une assiette. Arrêt dans un village à l'entrée de la réserve. Des téléphones. résultats des matchs (**) et bah non. Impossible d'appeler la France.



Et puis la pluie s en est alle. Et nous avons finalement quitte notre bache cherie. Nous sommes dans la reserve.



Mardi- on se leve tard et on part sous un soleil eclatant sur un "Oxbow Lake". Plus en pirogue mais en *catamaran*. En fait, il s agit d une planche de bois plus ou moins en equilibre sur 2 pirogues. Dans ce lac, des loutres si on a de la chance. Le groupe avant nous les a ratees. On en verra 5. Comme mortes sur une grosse branche de bois sec, dans l'eau. Parfois, elles bougent !!!! pour mieux s'applatir et etre plus efficaces dans leur immobilite. 2 heures et on rentre au village Matsiguenka. Il est midi. ¡Cet apres midi on ne fait riiiiiiien! Youpi, Hourra, Joie dans les coeurs.




L'occasion de sortir un jeu de cartes et de faire une bataille corse !! avec cette brave Aicha a qui on ne laisse pas une chance. 4 gens se sont assis a notre table. Je crois qu'ils parlent un anglais d'Angleterre. Je ne me suis pas trompee. Le ciel s'assombrit. Et Clemence profite de mon passage a vide pour me depouiller de toutes mes cartes. Je n aime pas le cours que prennent les choses.



Il est 4heures. Alci nous propose une initiation au tir a l'arc. A 6,7 metres de nous, une papaye. P. s'en approche mais aucun de nous ne l'aura. Et le chef Matsiguenka lui meme s'y prendra a 2 fois avant de lui regler son compte. ¡ Non mais ! (Rehabilitation d'Alci dans nos coeurs, et puis... elle ne parle pas francais, mais elle apprend.)




Nous sommes arrives a la reserve, nous avons vu les loutres. Maintenant il faut rentrer. Mercredi. Journee de pirogue. Et au campement ! un tapir. Il s'appelle Poncho, est vraiment tres laid. Il marche d'un pas lent mais decide. Et n aura pas reussi a attraper le moindre morceaux de pain qui lui etaient destines, parce que beaucoup beaucoup moins vif que Negrito, chien, et 2eme masquotte du campement. Il aura quand même reussi a semer P. qui doute encore de l'existence de cet animal. Et cette nuit la ..... impossible de fermer l'oeil, le monde s'ecroule autour de nous. Quand ce n est pas l'orage, c'est un arbre qui tombe dans la foret. De bons souvenirs.



Jeudi soir, retour a Atalaya.
Vendredi 2 heures, on retrouve notre tyrolienne.
Samedi 17h. Cusco; et on peut dire qu'on a connu l'Amazonie.

21/10/2007

une histoire triste.


Les toucans sont menacés parce que chassés pour leurs plumes;

et parce que persuadés d'être très forts avec leurs longs becs, et très bagarreurs, ils s'en prennent trop souvent à beaucoup plus fort qu'eux. Les pauvres.

Peru 2/3


Le Machu Picchu. ou bien sur, LA destination du Pérou. La citée perdue des Incas. L'une des 7 nouvelles merveilles du monde. Site forcément trèèèèès visité, même si la capacité à zoomer où il faut qu'à développé P. depuis ces 3 mois fait que les pierres sur les photos ne sont pas trop encombrées;


- sur place c'était des pierres et des japonais. -


(photo du net)


( Je parle de japonais, parce que, eux, étaient particulièrement identifiables et nombreux. Toujours en groupe de 20, 30, voire 40. Toujours à prendre des photos, avec des espèces d'appareils... ; De là, et de moi devant là, et de ma tante devant là , de moi avec ma tante devant là. Ils parlent fort et rigolent beaucoup. P. ne les aime pas, ils sont difficiles à sortir du cadre. Les jours de pluie, comme celui ci, on les reconnaît aussi à leurs ponchos de toutes les couleurs. Petits ponchos en plastique jaune, en plastique vert, en plastique bleu. Un véritable arc-en-ciel. Ravissant. )

- Ou alors des pierres, de japonais en ponchos et des parapluies. -

Là bas, des tas de visages familiers; des gens qu'on a croisé à Huarraz, dans un avion, à Yanque. Et qu'on retrouve ici. Et on se sent un peu comme en famille, entre touristes. Si si.. c'est bon d'avoir quelques repères ...



On y passera à peu près 4heures. Le reste de la journée, on traine comme des âmes en peine à Aguas Calientes.

Lendemain départ pour d'autres ruines. Et soirée passée dans le merveilleux hôtel à côté du notre. Wifi et enfin un lien avec le monde. P. s'y découvre une passion pour les carreaux en céramique.




Jour suivant encore des ruines. >>

Il s'agitcette fois de terrasses agricoles, les Incas y auraient adapté certains légumes, plantes à l'altitude. Les faisant pousser progressivement de plus en plus haut. Je parle au conditionnel ma foi très hypothétique parce que heureusement, P. qui commence à bien connaître les Incas et leur civilisation, est là pour nous rappeler qu'il faut que nous soyons méfiantes. Et qu'il ne s'agissait peut etre que d'un terrain de jeu.



Visite de l'usine des carreaux en céramique. <>> [-_-]


Et des salines. Exploitation de sel. Enfin, retour à Cusco.


Clémence et moi nous passons la soirée dans un cyber à 10 mètres de notre hôtel; la nuit suivante, nous dormirons ailleurs, un ailleurs avec Internet. Là bas, c'était dangereux. -_-'

10/10/2007

Peru 1/3


Pérou. Après un faux départ (6 heures de bus > Lima-Huaraz une nuit là bas dans un hotel miteux; une pizza hawaienne "chez Bruno", et une petite visite des ruines de la civilisation Chavin (-4000 av JC) Huaraz-Lima <6heures>





Le programme reprend. Direction Arequipa. Ville autrement plus agréable que Lima. Même sans ambassades et amis fonctionnaires. Visite d'un couvent espagnol. Avec une guide très sympa qui a bien intégré notre "ouais" français. Clémence correspond encore aux critères d'entrée dans ce couvent. Elle y pense.



Lendemain, départ pour Yanque. Avec Fernando. Fernando est anthropologue. Et moi, je ne suis pas sure de savoir écrire "anthropologue". La France a battu les All Blacks, youpi. Dîner agréable, bcp d'européens. Réveil à 5heures et demi pour assister à l'envol des condors. Des condors que l'on apercevra de loin après les avoir attendu pendant 2 heures. Papa a 4 tickets de valise (code barre) collé dans le dos. Oooh! mais comment se faisse? En tout cas c'est très drole. Ca intrigue beaucoup, mais personne n'ose le/nous contrarier. Et à 18 heures, rentrés dans notre chambre a Arequipa, ils sont toujours là. Bien collés.


Notre avion décolle à 7 heures. Direction Cusco. Un 2 eme Jaime (pour ceux qui ne suivraient pas, Jaime I était notre guide en Equateur).


Faim. Manger. Je continue peut être après.









(...) Mauvaise nouvelle de Martinique, Pichou est mort.

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