trente-deux trente-deux

31/12/2007




La Nouvelle Zélande. C'est grand c'est beau. C'est loin. C'est à la fois des montagnes et de la neige. des marais. des lacs. des plages. Des plages de galets. Des plages de sable. Des algues géantes au bord des plages de galet. Des phoques étalés de tous leurs longs sur des tonnes de galets. Des touristes de partout qui prennent des photos des phoques.



La Nouvelle Zélande, c'est bien sùr le pays des All Blacks.


Cadeau ^

Et de Peter Jackson. Aussi légendaire que les rugbymen. Les scènes du Seigneur de Anneaux ont été tournées ci et là. Ci et là qu'on peut encore visiter. Il y a d'abord les paysages évidemment, mais aussi Hobbiton par exemple qui est parfaitement intact. Oui, ces petites portes rondes enfoncées dans la colline existent toujours. Il parait même que ça aurait été aménagé en hotel.

[nous venons de subir l'attaque d'un chat et de ses petits yeux merveilleux] bye le chat.


Bref. depuis qu'on est là on fait de la route. Je vais essayer de représenter ça via une carte. woye. Trente-Deux se modernise.
Les néo zélandais roulent à gauche. Ils conduisent vite. il n'est plus question de s'arrèter tous les quarts d'heure pour prendre des photos. Mais P. va bien. Clémence aussi.


Nous avons passé un merveilleux Noel dans la ville d'Auckland (après la boucle dans le far far lointain). Desertée le 25. A moitié morts de faim nous nous réfugions dans le seul restaurant ouvert à des milliers de kilomètres à la ronde. C'est un resto chinois, fréquenté seulement par d'autres chinois. Ca fait une drôle d'impression. :)


A Taupo, on tente le saut à l'élastique. L'un de mes grands points sur ma check list de choses à faire durant ce voyage. Je saute avec Poupi. Alors aucune pression, calme cool zen lexomil. L'élastique au pied, encore aucun stress, il faut se hisser jusqu'au bord de la plateforme. Et sauter. C'est tout. Et c'est simple. J'ai le temps d'hésiter 5 secondes avant qu'une main impatiente-_- ne me pousse. Ce sont des sensations.. et une peur au démarage qu'on ne peut pas imaginer sans les avoir vécus. Pas de photos malheureusement, mais une superbe vidéo avec tous les sons associés, en un seul exemplaire et bien en sécurité avec moi.

Titi le lama.

Au détour d'un chemin, Poufi fit la rencontre de Titi le lama. Titi le lama parcourt depuis 20 ans les plaines vertes et Peruano-Boliviennes, une feuille de coca dans la bouche. Il ne connaît ni lois ni limites, et gagne son blé en étant sympathique. Titi le lama aime la mer, les grottes, et veut la paix dans le monde. Titi le lama suit la souris, remue la tête, se cabre quand on clique dessus, se coince parfois dans les coins. C'est tout; mais moi je l'aime quand même. Voilà.

(Bonne année ! muak)
(Poufi précise): une pression prolongée sur l'encolure de Titi et Titi ferme les yeux et soupire de satisfaction.
Dans "more" en bas à droite, du cadre de Titi, on trouve de la paille. et dont Titi se régale à chaque fois. Alors si vous voulez lui faire plaisir...
Notre Titi vous en serait reconnaissant ^^.

20/12/2007

Joyeux Noël & etc.






Presqu'un mois sans Internet. 'fiiiiou.


Rien à dire de la Polynésie. Qui n'aura été qu'un petit break en français avant la Nouvelle Zélande. L'Australie. et toutes ces zones plus hostiles.


Et Bientôt Noël, et 2008. d'ailleurs pour bien marquer le coup, on a prévu qu'on mangerait au resto de l'hotel. =)


Bref.





Ile de Paques





Et je m’y prends tard. Problèmes avec internet. Bouhou.
Et Menche avait dit qu’elle le ferait.

Alors droit au but.
Les moais. Gros blocs de pierre + chignons rouges.
Les moais sont, selon les habitants de l’île, des souvenirs de morts particulièrement honorables. Les moais devaient protéger les villages. Au début des guerres tribales, les ¾ des Moais de l’île ont été abattus... histoire qu’ils se déchargent de leur mana (leur pouvoir, Oo) et nous laissent répandre le chaos et la désolation partout sur cette île sans poser de question.
En fait, on ne sait pas grand-chose de ces Moais, et rien n’empêche d’élaborer des thèses tellement géniales toutes autant qu’elles sont. Une idée qui circule: les Moais sont ce qu’il reste du continent Mû. (En fait, je ne sais pas non plus de quoi je parle. Y en a qui savent. Si si, vraiment.)


L’île fait 20 kilomètres de long, et nous y passerons 5 jours. 2 jours avec des visites et choses à faire.


Le reste à trainer paisiblement dans les rues de Rapa Nui.

Nous sommes un groupe de 7.
Michouuuuuu et son frère Guy. Karen & Olivier. Nous 3.


Michou trouvera aussi au détour d’un sentier, Théo. Théo voyage depuis 20 ans avec sa flute et son passeport dans un petit sac en toile beige qu’il porte sous son bras. Il est américain, et s’est installé à Hawaï. Théo a sorti un disque de méditation par la flute et gagne sa vie en étant généreux. Chez lui, on l’appelle Théo le dauphin. Parce qu’il nage avec les dauphins sauvages. Il aime la mer. Et les grottes. Il veut la paix dans le monde. Et il rigole aussi quand… parce que je suis niaise -_-‘ et trop terre à terre, j’éclate de rire quand il raconte les dauphins. Bref. Théo est par-dessus tout, un exemple de tolérance.

Nous sommes au même hôtel que Karen et Olivier. Nous décidons de dîner tous les 5 la veille de leur départ. A l’hôtel ce soir là, un spectacle de danse, locale évidement… D’abord quelques vahinés. Le rythme s’intensifie, et voilà que débarquent les vaillants guerriers. Ils dansent pour le groupe des tables en face de nous, ils nous font dos. Ce que nous voyons est alternativement curieux. Amusant. Vraiment intrigant. Inquiétant. A mourir de rire. Ils bondissent dans leurs petits pagnes en feuilles de palmier. Ils poussent des cris barbares. Leur public : une majorité de femmes de 60 ans et +. Soudain, un guerrier encore plus valeureux que les autres fait son entréE vêtu d’un string en cuir de bison (affirme Clémence, sûre d’elle), tatoués sur ses fesses, deux soleils qui sourient. Lui, raconte dans sa langue l’histoire de ses ancêtres. Ou quelque chose comme ça.


Avion dimanche soir.

01/12/2007




7heures, débarquement sur l’île de Magdalena. Île couverte de pingouins... Le ‘pingouin de Magellan’ est petit. Il manque vraiment de se ramasser à chaque pas qu’il fait. Régulièrement, il se ramasse. Et il repart l’air de rien… avec le plus de fierté possible. Clémence lui imagine des plans de domination du monde. Les pingouins pêchent, ils creusent. Ils vivent au fond de trous qu’ils font dans la terre. Avec un peu de chance et d’attention on peut apercevoir des petits au fond des nids. A perte de vue nous avons donc des pingouins et des gilets orange.


11 :00 ; Bye le bateau. Punta Arenas, Chili, se dispute avec Ushuaia le statut de la ville la plus australe, au Sud, du monde. Ushuaia est plus au sud, mais, est plus au sud beaucoup plus petite et moins importante que Punta Arenas… alors le Chili revendique. D’Avis, on entame la longue route vers le parc de Torres del Paine. On arrive à Puerto Natales en fin d’après midi. Lendemain encore de la route… On s’approche du parc et P. est heureux. Ses « ooooh » se font plus fréquents et plus longs. A gauche, à droite et à perte de vue ; de l’herbe. Et des moutons. « Des mo(ooooh)utons de PATAGONIE ! ». Bientôt, des Guanacos (plus proches de la vigogne que du lama, mais plus grand, et moins sauvage), dans le ciel, des condors. Loin, la tête dans les nuages : Las Torres. Youpi.



Deux nuits dans le parc. Un parc essentiellement aménagé pour la marche.


Parmi les choses à faire quand on n’aime pas ça on nous propose des circuits à cheval. Alors nous partons dans le vent. Moi sur Picasa, Poupi sur Picaflor. La ballade doit durer 8 heures. Très vite Felipe donne le ton. « Vous voulez galoper ? Alors. Tayö* ». On s’arrête parfois pour attendre P. qui préfère endurer le trot plutôt que d’entendre parler de galoper. Quand il nous rattrape, on l’entend pester pour « le droit du cheval à se reposer parfois ». 3 heures et … facile après 2, 3 kilomètres de plat à toute allure dans un pré au milieu de bœufs ; on descend et on mange. Retour au ralenti. La propagande P.ienne a merveilleusement fonctionné.

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