trente-deux trente-deux

07/11/2007

déserts, suite et fin.



4/11 En route vers les lagunes. Journée sur le salar avec seulement un arrêt sur l’île del pescado , pour ses cactus. Au sommet de l’île, des cactus, mais aussi une vue d’à peu près 360° sur le sel, et un autel d’offrande à la Pachamama. Qui nous inspire ; à partir de maintenant, Clémence sera Paule, Papa: Jimmy. Sur le sel, des séances de yoga et d’étranges chorégraphies, séances de photos aussi. Bref c’est la fête. En bas avant de repartir, Nestor nous propose une chouette expérience : « A 3, en fermant les yeux et les mains sur les oreilles, tu fais 150 pas vers un point que tu définis là bas. » Un, deux, trois. Je rate mon départ, rouvre les yeux. Jimmy et Paule sont partis d’un pas décidé. Au bout de quelques secondes pourtant, Jimmy entame une boucle. Au bout de ses 150 pas, il a fait complètement demi-tour ; il ne comprend pas. Paule a assuré.


On s’arrête à San Juan. Là s’entame un grand débat. Jimmy ou Kenny ?
et sur le coup, on s'est beaucoup amusé. (arg.........)

5/11 Ce soir on dort dans un refuge à Laguna Colorada (en bas à droite> la lagune en question [rouge pour sa population crustacée]) ; j’y pense dès ce matin, ça fait plusieurs semaines qu’on nous en parle, il parait que des gens y sont morts de froid. Non, en fait c’est pas vrai. Soit. Jolie Journée. Et bonne nuit finalement. Le refuge en question est même assez confortable. Vers 18 heures, le soleil se couche sur la lagune ; Nestor me faire croire que le spectacle vaut le vent et la solitude. Je passe ¾ d’heure assise sur une pierre. Quelques autres touristes un peu plus loin… Je ne sens plus mes mains, et commence à comprendre qu’il n’y a rien à voir ; d’ailleurs ça y est je suis vraiment complètement seule ; je rentre. Demain grand suspens : Chili or not Chili. Soit on a notre papier et notre périple s’arrête là ; soit non et on remonte à la Paz.



6/11 Laguna Verde (en bas à gauche) + Geysers ><> Fax. Pas Fax. Papier ? San Pedro ? La Paz… hum. Téléphone depuis la post-frontière bolivienne. Pas Fax. Le temps d’imaginer un retour à La Paz ; et un super douanier nous offre sa connexion internet. Gmail ne s’ouvre pas. Hotmail si, ouf ; le temps qu’il faut mais on y arrivera. Le papier de la joie. De la paix. De la réconciliation franco-chilienne. Nous voilà officiellement autorisées à voyager avec notre père « dans tous les pays du monde, et au Chili » :) On passe ! … mais sans Nestor. Réconciliation boliviano-chilienne pour une autre fois…nous sommes livrés à nous même dans San Pedro de Atacama. Soit. C’est touristique. Plein de restaurants, de cafés et d’agences de voyage.


A 21h, visite du ciel. En français, par un français, seulement avec d’autres français. 2 heures et demi sous des ravissantes petites étoiles. Tandis que Clémence, Paule pardon, a préféré rester à l’hôtel. On identifie Pégase, le Cygne, le dauphin, la Couronne, Jupiter en début de nuit ; mais aussi plusieurs des signes du zodiaque. En fin de nuit, Orion. Ouf. Je finis par me retrouver. Dernière demi-heure avec télescopes : entre autre, une tache floue au milieu de l’objectif. Ou une jolie comète quand l’astronome nous en parle. Bilan : il me faut le même laser vert façon jedi que lui. Et j’en parle ici pour ne pas l’oublier.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ahhh ça fait rêver :) (j'me répète je saiis) Rah… mais que je te hais. Je ne te connais pas (en dehors du forum), MAIS JE TE HAIS XD (pitain que je la hais ><) je t'envie.
Ahhhhh !
Bon ça me donne encore plus envie d'aller au Chili :p Très belles tes photos, et tes textes aussi !!! On s'y croirait (enfin non pas vraiment, faut avoir beaucoup d'imagination parcequ'ici on se les gêle !) j'espère que tu t'amuses bien et que ça s'est arrangé au niveau des cours… que tu arrives à gérer ton temps.

Ciaooo (et oui il est 1h ici je vais me pieuter moi)

Anonyme a dit…

Merci pour l'explication des légendes "Paule" et "Jimmy" sur les photos !
Et bon courage à toutes les deux pour mener de front un voyage aussi extraordinaire et les cours. D'ailleurs, comment ça se passe sur ce plan ? On se demande comment vous en trouvez le temps et l'envie !

Surtout il faut continuer de faire le commentaire en parallèle, c'est précieux !

Bon souvenir de
Bernadette

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