
Buenos Aires – Ushuaia. Arrivée sur la terre de feu, au bout du monde. Il fait bon. Notre chambre est super. Déjà 17 heures, on décide de rester et de ne rien faire. Chose incroyable, nous sommes dans une cabane finalement assez loin de centre, on trouve quand même une connexion Wifi… P. travaille son latin. Clé and I redécouvrons la vie à travers MTV. Et je regarde à présent mon avenir d’un œil serein. Je traverserai la vie et ses embûches la tête haute. Maintenant je sais ! MTV m’a montré. Clémence a vu elle aussi. Elle accepte depuis son destin. Bref. Un vendredi soir vraiment très enrichissant. 22 heures, le soleil se couche enfin.
Samedi. On s’en va sous la pluie à la recherche des télésièges toujours en place d’une ancienne station de ski, et qui, toujours en service, amènent les courageux sur le glacier là bas en haut. Je retrouve ma fonction de copilote. Au pied du glacier, nous faisons vite demi-tour et partons sans nous retourner. Devant nous pourtant le ciel se dégage. Le soleil apparaît.
Il fait toujours 5, mais il fait 5 avec un peu de ciel bleu et le vent… ben le vent on s’en fout. Quoi que. Dans la baie d’Ushuaia, où nous embarqueront dans quelques heures, deux planches se font plaisir. On enchaine avec un parc national. Et ses beaux arbres, et ses beaux canards.
La faim nous sort de là, il est 3 heures. On retourne au centre, et le temps de se faire jeter d’à peu près 14 restos cerrados, on atterrie à moitié mort dans un café bar. On déjeune à côté d’une carte de l’Amérique. Je me recueille devant nos 4 tits serpents, découvre les drapeaux de la Guadeloupe, des Iles vierges, du Groenland; et prévois de me renseigner sur les Malouines, argentines en Argentine.
Départ demain pour 4 jours de croisière. La route de l’ « Explorer » (qui a coulé hier) et des dizaines de bateaux qui partent d’Ushuaia toutes les semaines (et qui arrivent à bon port). Vers l’Antarctique. Nous n’allons pas en Antarctique. Nous passons par le cap Horn ; canal du Beagle ; arrivée à Punta Arenas. (Et je demanderai à P. de me contredire discrètement si je vous racontais n’importe quoi.) Sur ce je vous laisse.
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