trente-deux trente-deux

19/11/2007

Et on se fera des tacos.



a gauche Argentine/ droite: Brésil.



Puerto Iguazu, Argentine. A 10 minutes de la frontière brésilienne que nous passons sans arrêt à la douane. Rien sur nos passeports donc, et, nous sommes en situation irrégulière au Brésil. On arrive aux chutes. P. était déjà venu ici et retrouve les lieux tels qu’il les avait quittés. Il connaît et nous montre le chemin. Nous nous engageons sur un sentier de terre et qui longe la rivière, l’Argentine est en face, un drapeau flotte au loin. On déjeune là où avait déjeuné P. il y a 30 ans. Et quand on arrive à l’hôtel, il est déjà 6 heures.



Lendemain, les mêmes chutes mais de l’autre côté. On arrive sur une passerelle au dessus du lac. On comprend vite qu’on sera forcement trempé. Devant cette évidence, deux alternatives. On accepte et on en profite, et dans ce cas on est en maillot de bain ; ou bien on lutte. Et en tant warriors bien décidées à ne pas nous laissées faire, Clémence et moi sommes avec nos vestes d’hiver. Nous illuminerons même la vie et les photos d’un jeune argentin qui sur cette passerelle au dessus des chutes Iguazu n’avait rien de plus sympa à immortaliser. Les chutes sont au bout du chemin. Tout le monde est adossé à la barrière. Tout le monde essaie de voir le fond qu’on ne devine même pas. Régulièrement on entend « oooooooh ! » quand on s’approche un peu plus du bord et qu’on est un peu patient, on voit venir vers soi un nuage de brume, jusqu’à ce que le « oooooooh » retentisse encore et que l’on réalise qu’il est trop tard. On est trempé « des pieds jusque z’aux genoux » (^^) et un peu plus. C’est super agréable les yeux fermés et on pourrait rester là des heures. Je rouvre un œil. Devant moi, qu’aperçois-je, … je ne sais pas bien, mais c'est jaune, ça a huit pattes, deux pinces, trois antennes, 12 dents et ça se promène gaiement et sans complexes sur l’épaule d’un compatriote argentin (oui je me sens bien ici^^). Il faut faire quelque chose, j’arme mes doigts en catapulte et l’envoie au fond de l’eau. J’ai le sentiment profond d’avoir fait une bonne action et me réengage paisiblement sur la passerelle. C’était mon Iguazu.
(j'aurais aussi pu parler d'un insecte, "d'oun insecto!!". mais le mystère renforçait l'horreur de la scène^^, et c'était vraiment horrible.)

Surlendemain, je suis malade. Et pour la première fois depuis le 23 août 2007, je passe la journée seule, et à me tourner les pouces. Il pleut. Il y a de l’orage et je pense à mes courageux père, sœur et Sandrine qui sont dehors. Demain, avion pour Buenos Aires.


*Dans la tête cette horrible chanson (l) >> Miranda!-Perfecta.

*Moromothose est un mot qui n'existe pas. Le mot que je cherchais c'était "Paronomase". (les pieds dans le plat. mais un peu gros à glisser subtilement;)

Et pour finir un Toucan. encore un. Jamais assez.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous cHARRIEZ les filles: pas une photo de vous devant les chutes...C'est pas un endroit où on va tous les week-ends...suis un peu déçue..
Sinon merci pour ton Iguazu, SO.
Il devait y avoir un grondement et un bruit pas possible, et un exquis nuage de brume.
La bêeete jaune pleine de pattes, d'antennes,et de dents, c'était quoi au juste?
Gros bisous
M

Anonyme a dit…

C'était quoi le truc jaune alors ? Un crabe ? xD j'ai pas compris (mais oui céline c'est bien) je ne me lasse pas de tes récits et photos mêgnifiques ahhh (nan, vrai de vrai c'est de toi les photos ? je suis verte T_T). Hum dis-moi si j'ai mal compris, mais t'as vu le même film que moi au même moment (ou presque) en espagnol :o !!!?

So_- a dit…

un insecte. -_- mais un gros insecte jaune plein de pattes d'antennes. pas de dents. j'avoue.
j'avoue aussi que, non ce ne sont pas mes photos mais celle de mon père.
pour le film, oui! c'est ça. J'ai bien ri quand j'ai vu ton dessin^^. c'est terrible quand même!

Anonyme a dit…

Un hommage à"PRINCESSE iGUAZU", une jument divine qui se nourrit de mangues Julie et qui emmene l'un des nôtres vers les sommets de la gloire, dans des contrées lointaines....

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